mardi 8 janvier 2008

LA MORALITE DE LA MASSE SELON LES MODALITES DE LA CONSTITUTION CONGOLAISE DU 18 FEVRIER 2006

Par MOSAU MBOMBO Guélord DENLAY


La moralité de toute personne humaine est tenue à son éducation sous toutes ses formes ; les principes de vie imputables à la moralité, au civisme, à l’éthique sont régis par un statut de l’Etat afin d’harmoniser la vie d’ensemble dans la communauté. Cette notion de la moralité issue de certaines agences de socialisations qui sont considérées comme des bases premières de la vie en société humaine. La situation actuelle de notre pays en matière d’éducation émane d’un certain nombre de facteurs. Ils ont causé une dépravation accrue des mœurs congolaises et une diminution progressive du profil du citoyen congolais.
En d’autres termes, ces facteurs sont ceux qui devraient faire partie du quotidien de l’homme congolais et contribuer à son développement intégral et sain. Malheureusement ils ont été délaissés à dessein au profit de l’avoir et de certaines autres non-valeurs. En effet, le déficit civique de la masse congolaise en matière d’éducation occasionne peu à peu une perte considérable du patrimoine traditionnel et des us conventionnels des règles de la morale et de l’éthique.
De ce fait, la société congolaise se retrouve en proie aux acquisitions des pratiques acerbes caractérisées par la naissance de la Kinoisérie et ses devoirs.
Cependant la R.D.C. ne peut aspirer à un avenir prometteur si elle continue à se fraterniser avec ces mauvaises habitudes. Il nécessite alors qu’une révision profonde de la mentalité soit imposée à tout congolais afin qu’ils s’avisent personnellement de l’évidence du problème. Et cette réflexion doit s’inspirer du mal de la manière d’être, de penser et d’agir du congolais.
Nous pouvons, en effet, caractériser ces agences de socialisations dans certains aspects de l’éducation humaine : La famille, l’école, la société et l’Etat.

La famille : base du développement d’une personne

Personne n’ignore l’importance dont nous accordons à la famille comme base du développement d’une personne dans sa communauté car elle est le centre de l’adaptation et de la formation mentale de l’homme pour son avenir dans la société , elle est située dans le temps de l’évolution d’une personne pour un certain âge ; c’est par elle que sont acquises les premières valeurs essentielles et fondamentales de la personne humaine par les besoins primaires : Psychologique, la protection juridique, sociale et judiciaire , l’affection et l’éducation. Tous ces facteurs permettent à l’homme mineur de vivre en concordance par son éducation objective de sa famille qui pourrait le situer dans l’espace de sa vie.

L’école : institution de secours pour la formation

Comprendre ce qu’est un établissement où on enseigne aux enfants à lire, écrire, compter pour les épanouir à un statut de configuration intellectuelle ; est cependant une institution des enfants du grand objet du gouvernement pour en faire revivre les principes normaux de l’éducation parce que nous savons avec certains auteurs que l’école est une maison d’éducation qui complète la famille sur le plan éducatif et emporte des connaissances à l’enfant et elle l’aide à être le vrai citoyen dans la communauté.

Il faudrait alors constater que la crise de l’éducation civique de la masse en RDC s’est aussi infiltrée dans les écoles congolaises ; pourtant elle est un milieu d’apprentissage et d’instruction par excellence. Mais l’école est traînée à la corruption, à la prostitution et des dépravations de diverses formes qu’elle se devrait combattre ; bien plus qu’il existe aujourd’hui le programme d’éducation civique dans les écoles auquel nous souhaitons pleine réussite et performance des enfants.

La société : Eglises et Médias

Dans sa portion attributive, l’église et le médias tiennent à la médiocrité et acculturé de l’éducation de la masse. Dans l’art. 24 de la constitution, toute personne a droit à l’information. La liberté de la presse. Cette liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication est garantie sous réserve du respect de l’ordre public, des bonnes mœurs et des droits d’autrui… Malgré l’aspect extérieur que le média pourrait nous faire comprendre sur l’éducation morale de la personne, nous voyons cependant qu’il est déchu de sa détermination. L’exemple des certains programmes télévisés dans notre pays, cela pourra montrer notre véracité conçue.

Les églises dites de « réveil » apprivoisent les jeunes et les hommes responsables à la croyance chrétienne dépourvue de toute foi en Jésus, tolèrent certaines conduites dans l’église qui perturbent l’ordre social et turent les fidèles à des luttes et controverse envers les leaders des autres églises . Cela manifeste l’impuissance de la croyance même des Bishops, Archi bishops et autres serviteurs du « seigneur » qui, par après nous découvrons leur nuance des malfaiteurs par rapport à leurs réactions dans les églises et envers ses collègues.
Ils terrorisent les parents pour cause de la sorcellerie enfantine de famille surtout élargie qui provoque l’existence des enfants sans protection, sans soutien appelés « enfants de la rue »,qui par occasion : Cette crise sociale causée par les mauvaises prophéties desdits pasteurs des maisons.

L’Etat : puissance publique

Le régulateur social assumant les prérogatives et cherchant à satisfaire la personne humaine par ses dispositions prévues par la loi, de faire comprendre les droits, devoirs et libertés fondamentales du citoyen dans sa société, par les dispositions de la loi constitutionnelle qu’il tient en ce jour, nous aspire dans la synthèse ses art 13,14 et suivants, résultent du facteur du droit civil et politique.

Aucun congolais ne peut en matière de l’éducation et d’accès aux fonctions physiques ni en aucune autre manière, faire l’objet d’une mesure discriminatoire, qu’elle résulte de la loi ou d’un autre acte de l’exécutif, en raison de sa religion, de son origine familiale, de sa condition sociale, de sa résidence, de ses opinions ou de ses convictions politiques, de son appartenance à une race, une ethnie ou tribu, à une minorité culturelle ou linguistique (art.13).

La loi présume dans son art. 14 que les pouvoirs publics veillent à l’élimination de toute forme de discrimination à l’égard de la femme et assurent la protection et la promotion de ses droits... ils prennent des mesures pour lutter contre toute forme de violences faites à la femme dans la vie publique et dans la vie privée … L’Etat garantie la mise en œuvre de la parité homme- femme dans lesdites institutions.

La loi justifie dans son art 15 que les pouvoirs publics veillent à l’élimination de la violence sexuelle sur toute personne dans l’intention dans l’intention de déstabiliser, de disloquer une famille et de faire disparaître tout un peuple , est érigée en crime contre l’humanité et punie par la loi. Tout cela montre que l’Etat est le socle de l’éducation de la masse d’une société, il a l’obligation de prévoir par sa loi les libertés, les droits et devoirs du citoyen dans la communauté tant nationale qu’internationale. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger. Toute personne à droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au libre développement de sa personnalité dans le respect de loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et des bonnes mœurs (art.16)…
Nous pouvons d’ores et déjà saisir que l’éducation de masse en RDC peut se baser sur la jeunesse qui constitue le socle du développement moral et intégral de la société, la loi congolaise prévoit que les pouvoirs publics ont l’obligation de protéger la jeunesse contre toute atteinte à sa santé, son éducation et à son développement (art. 42).



Ainsi nous pouvons dire que la moralité de la masse selon les modalités de la constitution congolaise dérive du phénomène que tout congolais doit être capable de comprendre et de pratiquer la notion du droit et des obligations civiques pour mieux s’ériger à la connaissance du savoir- être dans la société.

Il doit connaître que ses devoirs peuvent être synthétisé en droit à la culture, la liberté de création intellectuelle et artistique, le droit de jouir du patrimoine commun de l’humanité… Et ses devoirs de connaître la loi et les principes légaux (Nulla poena nullum crimen sine lege), respecter et se conformer aux lois, le devoir de respecter et de traiter ses concitoyens sans discrimination aucune et d’entretenir avec eux des relations qui permettent de sauvegarder, de promouvoir et de renforcer la solidarité nationale, le respect et la tolérance réciproque (art. 66)…Cela permettra donc l’épanouissement du caractère rustique pour se faire valoir d’une bonne manière de vivre, par une concurrence des agences de socialisations que nous avons citées plus haut pour s’illustrer soi-même et d’aider son environnement à vivre loyalement.

A la lumière des faits traités aux précédents, il serait de surcroît judicieux, que certains remèdes soient apportés à la situation actuelle de notre société. Il se relève plusieurs points de défaillance du droit positif congolais en matière d’éducation civique. Cette défaillance est due à la tolérance notoire de l’Etat aux règles pénales requises en matière civique. Il est nécessaire que l’Etat vulgarise un programme de rééducation civique des citoyens congolais dans son ensemble comme la campagne de changement de mentalité lancée autrefois à Kinshasa, luttant contre la fraude, l’impunité, le pillage de derniers publics , les anti-valeurs que regorge la société.
Que l’avenir nous le dise.



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