mardi 20 mai 2008

LA MORALITE DE LA MASSE PAR LA SOCIALISATION

Par MOSAU MBOMBO Guélord DENLAY

L’humanité a songé établir l’importance de règles sociales pour la bonne conduite dans une société, ce que nous appelons la morale. Cela manifeste donc un rapport imminent entre les différents domaines de la science sociale. Notre étude émane du souci du développement intellectuel et moral du peuple congolais par la notion de la moralité dans la vie publique. De ce fait, nous ne voulons pas faire de cet ouvrage une manifeste sociologique car cela n’est pas forcement notre spécialité d’étude mais partant des connaissances ressorties d’elle, nous les apportons pour éclairer notre champs de recherche sur le fait social : un effort pour l’épanouissement d’une vie digne de la personne humaine dans une société.

Cet effort ne veut pas faire preuve d’une importance véritable ou d’une rétraction de la connaissance limitée dans l’espace ou dans le temps, mais notre souci est de montrer par l’exemple de notre apport en République Démocratique du Congo une innovation pour la vulgarisation de la moralité dans le monde pour une réussite de futures générations car certains pays qui en connaissent également bien plus que les faits sociaux sont totaux et globaux.

Notre motivation dans ce domaine de recherche n’a pas été impressionné par la connaissance juridique des faits sociaux mais le plaisir d’aborder un sujet qui est considéré pour les écrivains congolais un récessif potentiel bien que la notion ait un sens d’étude spécifique aux spécialistes du domaine ; la crise scientifique due au non changement. La morale se parle, s’écrit mais ne se vulgarise pas et ne trouve pas une réussite faute de sa limitation aux faits déterminés dans une espace donné.

Nous avons eu de difficultés mais pas sous estimations du sujet à donner à notre travail aussi que l’intitulé semble se parler communément. Nous avons voulu par ce fait, spécifier et particulariser la notion de la morale civique la masse par certaines agences de socialisation connues d’un grand impact dans l’évolution vitale de l’homme, voilà pourquoi nous avons voulu parler du chemin vital de l’homme : La famille qui est considérée comme la base du développement de la personne ; L’Ecole, institution de secours pour la formation ; La société, Eglises et Médias et l’Etat comme la puissance publique, pour déterminer la valeur d’influence morale que ces agences peuvent mener sur l’homme.
Nous savons que la notion de la socialisation est vaste et surtout parlée par les sociologues qui en font de grandes recherches scientifiques mais nous voulons influer la moralité de la masse que par cette notion de la socialisation car elle est la base du compréhension des phénomènes sociaux déterminés.

Nous avons constaté que l’étude sur la moralité de la masse n’est pas une mince affaire pour l’épanouissement de la vie sociale tel est notre souci primordial, mais nous avons remarqué que faire l’étude dans les différents domaines de la socialisation nous qualifiera du sociologue assidu, raison pour laquelle nous avons choisi de faire notre étude sur les différents chapitres montrés pour modérer et prévisualiser notre passion de l’éducation civique et morale du peuple congolais et du monde qui subit le même problème de la moralité en vie publique.

Nous avons voulu parler de la moralité de la masse par la socialisation car tout homme cherche le bonheur dans la vie ; cette conception du bonheur s’incarne à l’éducation de la personne qui veut l’acquérir ou de la personne qui y aspire mais ne l’acquiert pas.
L’éducation des citoyens que nous appelons la moralité est le moyen ou le moteur central du développement et du changement social. Faire apparaître ou développer les caractères, les rapports sociaux entre les hommes, c’est que nous appelons « socialiser ».

Ce manuel accordé par la considération et le souci de la vulgarisation de bonne conduite sociale du point public doit se manifester aux travers tout le monde même l’interpréter aux personnes indigentes pour se réadapter à la conduite normale dans la société.

Nous voulons éduquer la masse par cet outil, la montrer ses valeurs et contraindre son défaut public ; nous pensons réaliser du peuple congolais un esprit civilisé et déroger l’habitude du mal journalier au détriment des valeurs africaines ; se faire digne d’un peuple acculturé car la colonisation n’a pas été qu’une subordination mais aussi un moyen du développement et l’ouverture du pays dans le monde.

Cet ouvrage ne détruit pas les propos déjà tenus en la matière mais seulement apporter un secours aux lecteurs intellectuels sur les valeurs sociales à éprouver car « les auteurs les plus originaux d’aujourd’hui ne sont pas ceux qui apportent du nouveau mais ceux qui savent dire des choses connues comme si elles n’avaient jamais été dites avant eux » dit Goethe.

Nous n’avons pas exclus certains chemins de la socialisation tels que les pairs, les amis, les associations ou les entreprises mais nous avons voulu restreindre le champ de recherche pour mieux les spécifier.

La moralité de toute personne humaine est tenue à son éducation sous toutes ses formes ; les principes de vie imputables à la moralité, au civisme, à l’éthique sont régis afin d’harmoniser la vie d’ensemble dans la communauté. Cette notion de la moralité issue de certaines agences de socialisations citées, sont considérées comme des bases premières de la vie en société humaine. La situation actuelle de notre pays en matière d’éducation émane d’un certain nombre de facteurs. Ils ont causé une dépravation accrue des mœurs congolaises et une diminution progressive du profil du citoyen congolais.

En d’autres termes, ces facteurs sont ceux qui devraient faire partie du quotidien de l’homme congolais et contribuer à son développement intégral et sain. Malheureusement ils ont été délaissés à dessein au profit de l’avoir et de certaines autres non-valeurs. En effet, le déficit civique de la masse congolaise en matière d’éducation occasionne peu à peu une perte considérable du patrimoine traditionnel et des us conventionnels des règles de la morale et de l’éthique.

De ce fait, la société congolaise se retrouve en proie aux acquisitions des pratiques acerbes caractérisées par la naissance de la Kinoisérie et ses devoirs. Cependant, la R.D.C. ne peut aspirer à un avenir prometteur si elle continue à se fraterniser avec ces mauvaises habitudes. Il nécessite alors qu’une révision profonde de la mentalité soit imposée à tout congolais afin qu’ils s’avisent personnellement de l’évidence du problème. Et cette réflexion doit s’inspirer du mal de la manière d’être, de penser et d’agir du congolais.

Ce travail est une modification par l’actualisation de ce que nous avons déjà exprimé en grande extension comme un résumé, nous l’avons assidu d’un travail vraiment scientifique par de grandes recherches, apports, suggestions et remarques de nos lecteurs.